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Combattre la maladie d’Alzheimer avec le CBD

Soulager Alzheimer avec le cannabidiol

Qu’est-ce-que la maladie d’Alzheimer ?

La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales et notamment de la mémoire. Elle est classée comme démence*. Elle représente 60 à 70% des cas de démences[1].
Contrairement aux idées reçues, la maladie d’Alzheimer n’est pas une conséquence normale du vieillissement. Elle se caractérise par l’apparition de lésions spécifiques (plaques séniles et dégénérescence neurofibrillaire), lesquelles envahissent progressivement le cerveau et détruisent ses cellules, les neurones et les synapses**. La région de l’hippocampe, celle qui contrôle la mémoire, est la première touchée.

Rare avant 65 ans, la maladie d’Alzheimer se manifeste d’abord par des pertes de mémoires et une difficulté à trouver ses mots. Au cours des années apparaissent des troubles cognitifs plus généraux et handicapants.

[1] https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/dementia#:~:text=La%20d%C3%A9mence%20est%20un%20syndrome,une%20composante%20normale%20du%20vieillissement.

* Démence : altération de la fonction cognitive.

** Un neurone est une cellule du système nerveux spécialisée dans la communication et le traitement d’informations.

** Synapse : Région de contact entre deux neurones ou entre un neurone et une autre cellule.

Quelques chiffres sur la maladie 

En 2020, c’est environ 1,3 million qui souffrent de la maladie. Compte tenu de l’augmentation de l’espérance de vie, se chiffre sera grandissant.

infographie maladie d'alzheimer

Les types de dommages :

Voici les types de dommages qui apparaissent dans le cerveau des personnes atteintes :

  • La production excessive et l’accumulation de protéines bêta-amyloïdes dans certaines régions du cerveau. Ces protéines sont normalement éliminées avant qu’elles puissent être nuisibles, mais ici, elles forment des plaques, appelées plaques séniles, qui sont associées à la mort des neurones. Ce processus commence jusqu’à 20 ans avant les premiers symptômes.
  • Certaines protéines structurales, appelées protéines Tau sont altérées chimiquement, changeant la façon dont les neurones sont enchevêtrés. Cette forme de lésion s’appelle la dégénérescence neurofibrillaire. Ce processus commence environ 10 ans avant les premiers symptômes.
  • À ces lésions s’ajoute une inflammation due à un mécanisme de défense[2] et qui contribue à altérer les neurones.
  • Enfin, le stress oxydant (lorsque les radicaux libres pénètrent la cellule) joue un rôle dans la formation d’un certain nombre de maladies neurodégénératives comprenant la maladie d’Alzheimer[3].

Les stades de la maladie d’Alzheimer :

– Le stade léger :

Les symptômes courants comprennent: pertes de mémoire, difficultés de concentration, changements d’humeur.

– Le stade modéré :

La mémoire et les autres facultés cognitives continuent de se détériorer. L’autonomie diminue encore pour tous les gestes et la gestion de la vie quotidienne.

– Le stade sévère :

Perte totale d’autonomie. Le malade ne reconnaît plus les lieux, ni son entourage.

Les causes de ce trouble :

Les causes de la maladie d’Alzheimer ne sont pas connues. Dans l’immense majorité des cas, la maladie apparaît en raison d’une combinaison de facteurs de risque. L’âge est le principal facteur de risque, en effet le nombre de nouveaux cas augmente de façon exponentielle avec l’âge. Autres facteurs de risque : la sédentarité , les maladies cardiovasculaires (l’hypertension, l’hypercholestérolémie, l’obésité, le diabète, etc.) semblent aussi contribuer au développement de la maladie.

Les facteurs génétiques jouent également un rôle important dans l’apparition de la maladie. Le gène le gène ApoE 4 augmente le risque de maladie d’Alzheimer : 33 % des personnes porteuses de cette forme du géne ApoE ayant atteint l’âge de 75 ans développeront la maladie*
Il existe aussi une quarantaine d’autres facteurs de risque génétiques, de moindre portée, associés à la maladie d’Alzheimer[4].

Les facteurs génétiques jouent également un rôle important dans l’apparition de la maladie. Le gène le gène ApoE 4 augmente le risque de maladie d’Alzheimer : 33 % des personnes porteuses de cette forme du géne ApoE ayant atteint l’âge de 75 ans développeront la maladie.[5]

Enfin, il existe également des formes héréditaires (transmission familiale) de la maladie mais qui comptent pour moins de 5 % des cas.

Le traitement de la maladie d’Alzheimer

Quatre médicaments ont démontré un effet sur la cognition à court terme[6]. Seulement, lorsque le traitement est arrêté, les patients rejoignent ceux qui n’ont jamais été traités. Cela signifie que ces traitements ont un effet purement symptomatique.[6]
> La première classe de médicament sont les “Inhibiteurs de la cholinestérase”, connus sous les noms de donépézil, galantamine et rivastigmine. Ils sont utilisés pour traiter les symptômes légers ou modérés. Ces médicaments ne sont pas dénués d’effets secondaires importants, en particulier le rivastigmine.[7]
> La deuxième classe de médicament sont les médicaments “Antagoniste du récepteur NMDA”. Le chlorhydrate de mémantine (connu la marque Ebixa) est donné pour soulager les symptômes modérés ou graves de la maladie. Cette molécule agit en se fixant sur les récepteurs NMDA (N-méthyl-D-aspartate) situés sur les neurones du cerveau. Elle prend ainsi la place du glutamate qui, lorsqu’il est présent en grande quantité dans l’environnement des neurones, contribue à la maladie.[8]

L’exercice physique, la stimulation cognitive et le soutien social ont des effets particulièrement bénéfique sur les patients atteint de la maladie.

Les effets du cannabiol sur la maladie d’Alzheimer

Effet cannabidiol Alzheimer

Le cannabidiol (CBD) est un des nombreux cannabinoïde issue de la fleur de chanvre (cannabis sativa L.) aux côtés, notamment de la molécule de THC. Contrairement à cette dernière, le CBD n’a pas d’effets psychotropes (ne fait pas planer).

Une étude publiée en février 2017 intitulée « Preuve des propriétés thérapeutiques in vivo du cannabidiol pour la maladie d’Alzheimer »[9] rappelle que les traitements actuels de la maladie d’Alzheimer ni n’arrêtent ni n’inversent la progression de la maladie, ce qui souligne la nécessité de nouvelles thérapies plus efficaces.

L’étude a choisi donc se pencher sur le CBD et ses propriétés intéressantes : « Le cannabidiol est un phytocannabinoïde qui a démontré des propriétés neuroprotectrices, anti-inflammatoires et antioxydantes. »
Ainsi, le cannabidiol a été étudié comme « une option de traitement multifonctionnelle potentielle. »
Il a été observé dans cette étude, lors de tests réalisés sur des souris, la capacité du CBD à réduire l’inflammation des neurones ainsi qu’à promouvoir la neurogenèse*. Selon l’étude, chez la souris, le CBD prévient et empêche le développement de déficits cognitifs.

[9]  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5289988/

* Neurogenèse : processus de formation d’un neurone fonctionnel du système nerveux à partir d’une cellule souche neurale.

L’action du CBD en détail

Rappel préliminaire : la maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative qui est caractérisée par la production excessive l’accumulation d’amyloïde-β qui conduisent à la formation de plaques séniles (1) et d’hyperphosphorylation de protéines tau (2) ainsi que par la neuro-inflammation (3) et le stress oxydatif (4).
> Examinons plus en détail, de quelle façon le cannabidiol fonctionne sur ces éléments :

Action sur les protéines tau (2) et l’inflammation neuronale (3)

Il a été démontré scientifiquement que l’inflammation augmente l’impact négatif de la maladie d’Alzheimer[10]. La réponse inflammatoire se produit lorsque les cellules immunitaires du cerveau ne parviennent pas à éliminer les blocages désorientants.
Autre élément qui génère de l’inflammation : la gliose réactive, qui est maintenant considérée comme une anomalie clé dans le cerveau de la MA[11]. Il a été démontré que les astrocytes réactifs entourent à la fois les plaques séniles et les enchevêtrements tau. Dans ces conditions, les cellules gliales perdent certaines de leurs fonctions homéostatiques et acquièrent un phénotype pro-inflammatoire amplifiant les dommages neuronaux.
Des études cliniques, dont celle publiée en 2017 [9], ont démontré la capacité du CBD à réduire la gliose réactive.

[10] https://www.dementiacarecentral.com/aboutdementia/treating/cbd/#alzheimers

[11] https://www.dovepress.com/targeting-neuroinflammation-in-alzheimerrsquos-disease-peer-reviewed-article-JIR#:~:text=Reactive%20gliosis%20is%20now%20considered,proinflammatory%20phenotype%20amplifying%20neuronal%20damage

Action sur les plaques séniles (1) et sur le stress oxydant (4)

Le stress oxydant est le phénomène par lequel les radicaux libres pénètrent dans la cellule.
Selon les conclusions d’une méta-étude (étude de plusieurs études) récente de décembre 2019[12], il a été confirmé que le CBD activait un récepteur-γ qui protège les cellules de la neurotoxicité due à l’accumulation de protéines bêta-amyloïde et du fait du stress. L’étude conclut également que le CBD augmente également la survie cellulaire, réduit la production de radicaux libres, réduit l’oxydation des lipides insaturés. Enfin, l’étude souligne, comme la précédente étude de 2017 que le CBD inhibe l’hyperphosphirylation de la protéine tau.

Action sur les symptômes

La méta-étude publiée fin 2019[12]indique que le CBD inhibe la cholinestérase[13] (tel que le font les médicaments tel le donépézil, rivastigmine, galantamine qui agissent sur les symptômes de la maladie) et enfin la méta-etude rapplel que le CBD stimulent la neurogenèse* de l’hippocampe.

Deux cannabinoïdes plus efficaces ensembles

Toujours dans la méta-étude de 2019[12], le résultat de deux études in vivo utilisant simultanément du CBD et du THC* a montré que le traitement CBD + THC était efficace sur la mémoire.
Ainsi, le CBD + THC était plus efficace que les traitements CBD seul ou THC seul. Avec la combinaison de ces deux cannabinoides, le niveau de Glutamate a baissé (un taux élévé de Glutamate est typique d’alzihemer) et les récepteurs d’acide γ-aminobutyrique (le principal neurotransmetteur inhibiteur du système nerveux) ont mieux fonctionnés.
D’autres études[14] vont dans ce sens et confirment la capacité du CBD à moduler le niveau de Glutamate et moduler le sytème de l’acide γ-aminobutyrique.

* Avertissement concernant le cannabis / THC 
Nous ne faisons pas de publicité pour le cannabis / THC. Nous ne recommandons pas son utilisation.

Un médicament contre Alzheimer en phase de test, à base… de CBD

Selon le professeur David Reynolds, directeur scientifique d’Alzheimer’s Research UK «En l’absence de nouveaux traitements contre la démence depuis plus de 15 ans, il est essentiel que nous testions un large éventail d’approches pour trouver des moyens efficaces d’aider les personnes atteintes de cette maladie. »[15]
Ainsi, une étude clinique est actuellement en cours au Royaume-Uni. Elle est menée sur des patients de 55 à 90 ans touchés par la maladie d’Alzheimer. Ces volontaires recevront soit du Sativex ou soit un placébo. Les résultats seront ensuite comparés.
Le médicament Sativex, prescrit à l’origine pour les cas d’épilepsie, est composé de CBD et aussi de THC* avec un ratio de 1:1.

Comment prendre du CBD

Une façon particulièrement efficace pour prendre du cannabidiol est sous forme d’huile. Il vous suffit de placer quelques goûtes sous la langue, durant un peu plus de trente secondes. Bien que le cannabidiol n’ait pas d’effets secondaires, mais car chaque personne réagit différemment au cannabinoïdes, il est conseillé de commencer par la dose la plus faible puis d’augmenter progressivement la dose jusqu’à soulagement.

 

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